15 Nov 4 éditeurs en pays de Forcalquier
4 éditeurs en pays de Forcalquier
Du 18 au 30 novembre 2016
Office de tourisme
04300 Forcalquier
Lectures, Rencontres, Expositions
Calendrier des rencontres
samedi 19 novembre de 10 h 30 à 12 h
Inauguration-rencontre
Rencontre avec quatre éditeurs en pays de Forcalquier, suivie d’un apéritif.
Jean Darot / éditions Parole
Hélène Delmas / éditions Le Mot fou
Emmanuel Jeantet / éditions C’est-à-dire
Anne-Marie Vidal / Amis de Jean Proal
lundi 21 novembre de 9 h à 12 h
Rencontre avec Jack Meurant
Pierre Magnan et l’ouvrage Commissaire Laviolette
mercredi 23 novembre de 14 h à 17 h
Rencontre avec Marie-Pierre Aiello
Exposition des toiles originales et lecture autour des chants kanak, accompagné de la musique.
Sur la Grande Terre, le vent souffle fort aujourd’hui et Fara a une dent qui lui fait mal. Sur les recommandations de sa mère et de sa grand- mère, elle court se réfugier au creux des racines aériennes du grand banian, son arbre préféré, et écoute les bruissements de la vie.
jeudi 24 novembre de 10 h à 11 h 30
La Grande Guerre aux éditions C’est-à-dire
Ces années de commémoration de la Grande Guerre sont l’occasion de redonner la parole aux témoins qui l’ont vécue. Une découverte ou re- découverte des écrits de Marcel Rostin, Eugène Carrias, Albert Marquand, Henri Michel, Joseph Charrasse et Joseph Barjavel présentés par Emmanuel Jeantet, leur éditeur.
Depuis 2008 les éditions C’est-à-dire publient des témoignages sur la Grande Guerre. Nul « effet de mode », mais une plongée par l’archive dans un événement fondateur de notre histoire.
vendredi 25 novembre de 14 h à 17 h
Jean Proal, la mémoire vive
Il se berce en silence à la houle épaisse des mots… (Tempête de printemps). Pour partager cette œuvre, trop oubliée et pourtant saisissante. Suivi de brins d’écho de ses amitiés d’ici avec Jean Giono, Maria Borrély, Lucien Henry…
Extraits de son journal lus par Anne-Marie Vidal.
Nous sommes en l’écoutant, parfois au bord des larmes, parfois, des rires ; toujours dans l’allègre étonnement d’un lecteur comblé.
Ce que fut Proal y est singulièrement incarné dans sa mystérieuse contradiction entre l’adulte autocritique à l’excès, tourmenté, ne s’accordant guère de valeur, si sévère envers lui-même… et cette rare assurance du tout petit garçon, pourtant confronté à des situations de la rude et inconfortable vie des montagnards pauvres, et du climat des longs hivers. Ce Jean, audacieux et facétieux, fait sourire. Il éveille notre tendresse ce « petit bonhomme de cinq ans » qui écrit, « je siffle ma joie ingénue de vivre libre sur la terre. Je m’en vais sans crainte et sans orgueil et tout autour de moi tourne la vie du monde de son mouvement huilé. J’entre dans les cuisines, le grand béret en auréole… ». Se profile à l’horizon le petit garçon d’Histoire de Lou, conte écrit en 1950 !
Ce que j’aime, chez l’homme et l’auteur inséparablement, c’est sa modestie, sa maladresse assumée. De l’enfant, du piètre écolier, comment ne pas être subjugué par cette confiance envers les autres – en particulier les vieux dont il épouse les soucis et la dure réalité, cependant de manière fort joyeuse. Tôt, si tôt, habité de cet amour de la terre, de la nature et des animaux, son tempérament attentionné quoique sauvage lui font choisir le sérieux des travaux d’adulte plutôt que le jeu… D’ailleurs, les témoignages de ses amis évoquent constamment sa nature modeste, bienveillante, et finalement heureuse dans les épreuves – particulièrement les lettres à Suzon après son décès.
Enfin j’ai plaisir à rappeler, puisque bien des passages introduisent pour sa terre natale la métaphore marine, que Max Jacob lui écrivit à propos de Jean Chabran – « Jean est “un marin du sol” ».
In Carnet de route, AAJP revue n°4, Avant-dire A-M Vidal
samedi 26 novembre de 9 h à 12 h
Petit-déjeuner avec Le Mot Fou
Exposition Jean Proal
Tous les jours sauf mardi
Le parcours biographique de l’écrivain Jean Proal, au cœur de sa création littéraire et de ses amitiés.
Des présentations émaillées de citations, de l’hommage de Louis Brauquier, et de quelques échos des deux créations remarquables avec Hans Hartung et Anna-Eva Bergman.
Une exposition de la Médiathèque départementale de prêt des Alpes de Haute Provence déclinée en sept kakémonos.