réédition le Vin d'orage La trace - Les Amis de Jean Proal

Le Vin d'orage

Réédition

Parution en 2022,                                      

20 € TTC (+ frais d’envoi sécurisé, entre 7 et 10 €)

Réédition du Vin d’orage avec un inédit La Salamandre (adaptation théâtrale de l’auteur)

Il est à souligner que ce roman est le seul qui ne fut jamais réédité. Il a une facture singulière dans l’œuvre de Jean Proal…

Présentation

Peu avant, en 1953, paraissait De sel et de cendre

– L’inspiration lui est manifestement revenue en force avec son départ de Paris car Proal annonce, dès janvier 1955, un nouveau roman : Le Vin d’orage. Les lecteurs à qui Proal l’avait adressé en même temps que Julliard (notamment Marguerite Arnoux, des Nouvelles Littéraires) lui renvoient des échos extrêmement positifs sur ce livre. Julliard, le 22 mars, rend son verdict : « J’ai […] pris un grand nombre d’avis et j’ai résolu de publier ce roman tel qu’il est. Je ne suis pas loin de penser que c’est peut-être là votre meilleur livre littérairement parlant. Je ne veux pas vous cacher que nous risquons un échec commercial ». in Jean Proal, créateur d’humanité, préface de Fanny Déchanet & Anne-Marie Vidal  

Deux femmes et deux hommes, comme s’ils étaient nus, et curieusement réduits à porter des coups et à les recevoir – car il ne s’agissait ce soir que d’une intime et inévitable mêlée. (Le Vin d’orage, éd. La Trace p. 16

Si Le Vin d’orage fait vivre au lecteur la rudesse des rivalités, se lit en filigrane la tendresse de l’auteur envers ses personnages. On assiste à un incompréhensible ballet qui les réunit ou les disperse, les rend complices ou les affronte sur fond de chaleur des Alpilles, d’orage qui menace, et de grésillement des cigales. Jean Proal le “place hors du temps, et de l’espace, dans un milieu humain que la solitude rend presque symbolique”. Ses lecteurs, surtout ceux déjà accoutumés à son œuvre, avaient été frappés par les qualités singulières de cette intrigue – puissante tragédie antique – et par le talent psychologique de son écriture.Le Vin d’orage est le fruit du renouvellement de la manière d’écrire de l’auteur. Ses qualités, encore plus manifestes aujourd’hui, en font un roman singulier.

Paru en 1955, il fut abondamment salué par ses correspondants et la critique littéraire. Jean Proal reçut, en 1961, le Grand prix de Provence de littérature (Henri Bosco, membre du jury), pour l’ensemble de son œuvre.

[…] À plusieurs reprises j’ai été absolument émerveillée de votre façon de sentir, de traduire, les impressions de la nuit, de la chaleur, de l’orage, des bruits, dans l’aurore, ses tons, c’est vraiment magnifique. » Madeleine Arnoux, travaillant à la revue Les Nouvelles littéraires, et amie, 28/01/1955 (AD 04)

extraits préface, postface... et journaux

Préface de Didier Garcia postface d’Anne-Marie Vidal

La Salamandre
Indéniablement, c’est un parfum de tragédie qui plane sur La Salamandre, présentée comme l’« adaptation théâtrale » du Vin d’orage. « Pièce en une nuit, sans acte ni entracte », elle est seulement ponctuée par les apparitions de Clémence, la mère de Vive, lesquelles séparent les différents tableaux qui l’amènent du cœur de la nuit jusqu’à l’aube. (in préface de Didier Garcia)